Musée Paul Dini - Villefranche sur Saône

Coordonnées

Adresse :Place Faubert – 69400 Villefranche-sur-Saône
Tel : 04 74 68 33 70
Moyen d'accès : situation centre ville. Autoroute A6, 30 km au nord de Lyon

Visites commentées :

Directrice : Brigitte LAURENCON

Horaires d'ouverture :

  • du mercredi au vendredi de 11 h à 18 h 30
  • Samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30
  • Fermé les jours fériés

Tarifs :

  • entrée gratuite tous les premiers dimanche du mois
  • Adulte individuel : 4 € ;
  • tarif réduit 2 €;
  • visite commentée 3 €
  • Moins de 18 ans : gratuit

Présentation générale

extrait de "Ouverture du Musée Paul Dini par Nelly Gabriel"

En 1998, Paul, entrepreneur d'origine stéphanoise, né en 1937 et Muguette Dini faisaient don d'une grande partie de leur collection de peintures à la ville de Villefranche-sur-Saône. La municipalité accueillait à bras ouverts une manne artistique propice à faire renaître un musée réduit depuis une trentaine d¹années à une existence de principe. 450 tableaux signés de quelque cent cinquante artistes, du XIXe siècle à nos jours constituaient cette donation. Tous entretenant un rapport avec la région du Beaulolais, ou lyonnaise plus largement.

Depûis, augmenté de la donation Jocelyne Naef, laquelle comporte une cinquantaine d'œuvres des années 1980-1990, ce musée s'ouvre au grand public .

Désormais, avec plus de 400 peintures, cette collection est un choix d’œuvres retraçant l’histoire de la vie artistique de la région depuis le pré-impressionnisme jusqu’à la période contemporaine. Elle débute avec Auguste Ravier et ses amis paysagistes ; François Vernay et les peintres de fleurs issus des ateliers de soieries lyonnaises ; Jean Puy, fauve parmi les Fauves au Salon de 1905 ; et Suzanne Valadon, hôte du château de St Bernard pendant une dizaine d’années.

Puis se succèdent les groupes d’artistes lyonnais adeptes de l’art moderne durant les années 20 et 30 : Ziniars, Nouveaux, Témoignage ; et des personnalités :

Cette collection se poursuit et dans l’après-guerre par les Sansistes, admirateurs de Bonnard. Autant de noms et de mouvements qui ponctuent un siècle de peinture. Philippe Favier, Patrice Giorda, Jackie Kayser, Christian Lhopital depuis les années 80, Djamel Tatah, Carole Benzaken plus récemment, contribuent, parmi d’autres, à faire vivre la peinture ici et ailleurs à l’époque contemporaine. C'est un sentiment d'ensemble et de cohésion qui sera à rechercher par le visiteur lorsqu'il parcourra la collection, faite de diversité résultant de rencontres entre l'amateur et les oeuvres.

Actualités du musée

DU 21 JUIN AU 21 SEPTEMBRE 2003

LA MALLE DE BUSSY D'AMBOISE

Une rétrospective de voyage de Philippe Favier Pièce réalisée en 2003 par Philippe Favier pour le musée Paul Dini. Elle est constituée d'une malle s'ouvrant en triptyque et contenant une série de boites représentatives de son parcours artistique depuis 1980. Accompagnée d'une publication, Editions des Cahiers Intempestifs / Musée Paul Dini

PARCOURS CHOISI(S)

Nouvelle présentation des collections
L'accrochage des collections permanentes a été totalement repensé et renouvelé. Par le biais d'une vision historique de la peinture dans notre Région depuis le XIXe siècle, l'accent est mis sur un certain nombre d'artistes largement représentés dans nos collections. Une salle ou un espace spécifique est ainsi consacré à un ensemble significatif d'œuvres de Jacques Martin (1844-1919), Jean Puy (1876-1960), Pierre Combet -Descombes (1885-1966), Emile Didier (1890-1965), Jean Couty (1907-1991), Erich Schmid (1908-1984), André Cottavoz (né en 1922), Jacques Truphémus (né en 1922), Patrice Giorda (né en 1952), Alain Pouillet (né en 1953).

PHILIPPE FAVIER

Excepté dans quelques séries entre 1988 et 1995 où le travail artistique de Philippe Favier atteint au monumental, son œuvre s'apparente à l'art de la miniature avec son parti pris de l'infiniment petit. Il conduit le spectateur dans un univers d'images qui puise autant dans la réalité la plus quotidienne que dans la poésie la plus onirique, sans toutefois se priver de quelques clins d'œil à l'histoire de l'art.

Dès 1980, face à un contexte contemporain plutôt enclin au spectaculaire et au gigantisme, ce microcosme fait contraste et se singularise. Ce dernier, sous la forme de collages, de farandoles de figurines ou d'objets fixés directement au mur par des épingles, révèle un don incroyable pour le dessin. Puis, ses gravures sur fonds de boîtes de conserves évoquent des voyages exotiques imaginaires. Mais l'humour, l'imagination, le jeu de mots ou la pratique du " cadavre exquis " chère aux surréalistes ne masquent pas totalement la gravité du propos. En effet, privilégiant le plus souvent des matériaux disqualifiés, la vitre ou la boîte de conserve comme support, et la peinture à l'émail fixée sous verre comme technique, l'artiste aborde les questions fondamentales de la peinture, notamment la mise en espace et les relations du dessin à la couleur. Les images souvent désuètes, enfantines et drôles ne sont pas sans évoquer les trouvailles de Dada.

Son œuvre est hantée par le langage. Favier joue des mots, interroge, crée des rapports inattendus, joue surtout de l'inadéquat. Il est poète autant qu'artiste. Dans la série des boîtes de conserve, dont il a repris le principe pour " La Malle de Bussy d'Amboise ", la plaque de verre (obscurcie, puis grattée, incisée et repeinte " à rebours "), l'ardoise ou le papier, sont enchâssés dans les parois métalliques d'une boîte qui lui sert de cadre tout en lui conférant un nouveau statut d'icône.

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