Albert Gleizes - La recherche  1920 - 1934

Référence : ALBERT GLEIZES 1881-1953 - Massenet Michel chez Somogy (Aimery)

Au printemps 1919, Albert Gleizes rentre des États-Unis, où il s'était réfugié avec sa femme pendant la guerre. Malgré la rupture qu'a constitué la première guerre mondiale, Gleizes entend poursuivre l'aventure du Cubisme et maintenir la logique de son œuvre. Il s'impose à lui-même à résoudre l'énigme que constitue la maîtrise du "plan du tableau". Il tente notamment de déterminer les lois des mouvements plastiques du plan en 1924 - La peinture et ses lois (dont un extrait est disponible en ligne : cliquez sur ce lien). Il entre pour cela dans une période de rigueur, renonce aux variations de ses œuvres précédentes (modulations, imitations de textures), avec les seuls arguments de la forme et de la couleur.
Il identifie alors deux mouvements plastiques fondamentaux qui resteront les bases plastiques de son œuvre : les translations et les rotations de plan colorés.

Il entre en relation avec Léonce Rosenberg, un de ses fervents supporters, pour lequel il réalise en 1930 la décoration de son appartement et notamment ce superbe Panneau de la chambre de Jacqueline Rosenberg dont un extrait est utilisé en fond de la page d'accueil.

C'est à cette époque 1927, dans la recherche de la rigueur et d'exploitation de toutes les nouvelles approches que procurait le Cubisme, qu'il fonde la communauté de Moly-Sabata à Sablons. Il entendait pousser l'expérience jusqu'à son terme, notamment en tentant de se soustraire aux influences de la "production industrielle", et en revenant autant que faire se peut aux valeurs traditionnelles .


Composition - 1922
Galerie Zlotowsky


Figure en bleu - 1924
Musée Fabre de Montpellier



Grande composition - 1922

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